Dernière partie de mes 3 semaines en Islande. Exploration du Nord et de l’Ouest, avec des moments assez incroyables, comme cette île mystérieuse au large.
Jour 14 – Source chaude – Glaumbaer – Grafarkirkja
Encore une nuit bien froide sous les 5°.
Les sources chaudes en Islande ne sont pas toutes faciles à trouver. C’est le cas de Fosslaug. Même sur place, il faut explorer. Une fois dedans, c’est assez agréable surtout que le temps est couvert.
Il faut prendre la 752 puis 753, tourner à droite et s’arrêter au parking du centre équestre. Là, il faut suivre un chemin qui longe la rivière, dépasser la cascade Reykjafoss et prendre le petit pont.
C’est un petit bassin en bordure de rivière. Il n’y avait pas grand monde, donc c’était assez calme et décontractant.
Durant mes 3 semaines en Islande, j’aurais fait 3 ou 4 sources chaudes. Mais il y en a des dizaines.
Une église à ne pas rater
Je rejoins en quelques minutes l’église de Víðimýrarkirkja qui a la particularité d’avoir un toit en tourbe. L’intérieur se visite, pour 1000 Isk, et ça les vaut car c’est l’occasion de pouvoir entrer dans ces vieilles églises.
Il y a un 2e endroit pas loin qui est exceptionnel à voir. La ferme de Glaumbaer.
Il ne fait pas super beau, plutôt nuageux même, et un peu de pluie par ci, par là. Ici, il peut pleuvoir au dessus d’un village et 10km plus loin faire presque beau.
La ferme de Glaumbaer
Toujours est-il que Glaumbaer est un site qu’il faut absolument voir pour se rendre compte du mode de vie qu’ils avaient à l’époque. Une ferme semi-enterré et qui a gardé son intérieur d’époque avec pleins d’objets et de meubles utilisés autrefois. Atelier de tissage, menuiserie, chaudronnerie, chambres, etc.
Comme je dois me rapprocher de la côte, je vais aller voir une église encore plus vieille : Grafarkirkja.
Une église perdue au milieu d’un prés avec une enceinte circulaire en terre, un arbre et des tombes. Il n’y a pas plus Islandais que ce décors !
Rejoindre une île impossible
Je vois au loin l’île que j’aimerais rejoindre demain. L’île de Drangey.
Une île qui semble assez difficile à rejoindre car je ne trouve aucun bateau qui y va. Il n’y a qu’une ville dans le coin : Saudarkrokur. C’est surement là-bas que je trouverais un capitaine pouvant m’y emmener.
Je trouve différentes infos sur internet dont une qui dit que le bateau part du camp Grettislaug… totalement faux. C’est un immense camping, qui est très cool, avec des sources chaudes et une vue le soir sur Drangey, à tomber ! Mais pas de bateau.
Le camp étant trop bien, je m’arrête là pour la nuit (après 320km aujourd’hui ça ne fera pas de mal).
Je continue de chercher comment aller sur cette île… J’appelle différents numéros, j’envoie des mails, jusqu’à en trouver un qui me répond last minute. Il est le seul à faire cette traversée… tout simplement parce que… l’île lui appartient !
La soirée est magnifique, le coucher de soleil très Islandais (nuage, soleil, couleurs et vagues qui s’écrasent contre les rochers). Je dîne dans l’herbe face à tout ça !
Jour 15 – Ile de Drangey
Le capitaine me dit qu’il ne fera qu’une sortie ces jours ci et ça sera aujourd’hui à 13h ! Autant dire que je saute sur l’occasion.
En attendant je vais explorer le Fjord qui est à une heure de route. La route est comme beaucoup, plate, des prés à perte de vue, des moutons et pas un être humain ni voiture…
À Kálfshamar, il y a un vieux phare et des falaises de basalte. Sur cette pointe, je me rends compte qu’il y a une ruine de maison surement. Plusieurs même… je comprends grâce à un petit panneau en Islandais qu’il y avait un vieux village en 1900 (détruit en 1924).
Dommage que ça ne soit pas mis plus en avant que ça, mais des touristes ici, il ne doit pas y en avoir beaucoup.
Départ pour Drangey
À 13h, je suis sur le port où dois normalement partir le bateau. J’attends quelques minutes avant de voir le capitaine arriver et il y a 3 autres personnes qui semblent avoir eu la même idée.
La traversée peut être annulée si la météo n’est pas bonne. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui ! En 30 mn on rejoint l’île avec la chance de croiser un dauphin au loin.
L’île se visite du 20 mai jusqu’à fin août idéalement, car ensuite la colonie de macareux s’en va. Car oui, c’est bien la plus discrète colonie de macareux d’Islande que je compte voir sur cette île.
L’arrivée sur l’île est impressionnante, ça me fait penser à la série Lost. Une île et une crique cachée où on laisse le bateau en descendant sur un ponton bringueballant.
En arrivant au bord de l’île de Drangey, on a eu la chance de voir une baleine, puis 2, puis 3 ! On se retrouve encerclé de plusieurs baleines venues manger autour de l’île. Le ballet va durer 3h !
L’île
L’endroit est super calme puisqu’aucun habitant n’y vit. Il fait beau, on se balade dans les herbes hautes, on a une vue à 360°. En explorant l’île, on découvre la colonie de macareux qui font des allers et venues entre l’eau et l’île. Ils pêchent !
C’est un moment vraiment à part qui va durer quelques heures avant de reprend la mer.
Comme il est 17h et il me reste du temps de jour, je vais aller voir l’église octogonale Auðkúlukirkja. La seule comme ça en Islande.
Je vais finir la journée en allant voir le canyon Kolugljufur avec la cascade Kolufossar. Comme c’est un peu loin de tout et qu’il se met à bien pleuvoir, je vais dormir sur place.
La journée, la météo ça va, mais le soir il pleut souvent. Mon 4×4 est devenu mon cocon, il fait chaud, j’ai mes affaires, je m’y sens bien. Chaque chose est à sa place, je me sens comme une tortue dans sa carapace.
Jour 16 – Stykkishólmur – Búðakirkja
Il y a un petit village portuaire assez mignon et qui a servi de décors pour le film « La vie rêvée de Walter Mitty », c’est le village Stykkishólmur.
La route jusqu’au village est plutôt sympa mais pas simple car 3h de voiture dont seulement 80 km de route correcte. J’ai choisi de longer le fjord en prenant la route 1 puis 60, 54 et 58.
Le changement d’ambiance quand j’entre dans le Fjord fait du bien. De nouveaux paysages, des épaves, des étendues d’eau…
La vie rêvée de Walter Mitty
Il n’y a pas grande chose à voir à Stykkisholmur. L’ilot au bout de la ville est sympa car il donne une vue sur la baie. On ne peut pas le rater, il y’a phare orange au sommet.
En quittant le coin, je passe devant Kirkjufell, qui est censé être la montagne la plus photogénique du pays. J’avoue que je n’arrive pas trop à comprendre pourquoi.
Le reste de la journée se fera avec un beau ciel bleu. Ça fait du bien de pouvoir rouler en voyant le sommet des montagnes toute la journée.
La côte Ouest
À l’Ouest, il y a l’église noire de Búðakirkja. Gardienne de la côte et d’un champ de lave, c’est un coin sympa pour y faire des balades.
Je vais descendre vers le Sud pour essayer de trouver un endroit où dormir pour ce soir. Je vais poser la voiture dans un près, derrière des arbres histoire d’être discret.
Aujourd’hui a été une très grosse étape avec 422 km parcouru. Ça n’est pas une étape primordiale dans le trip, donc pour l’éviter, il suffit de rester sur la route 1 pour shunter cette étape dans le Fjord et revenir vers la péninsule de Reykjavik.
Jour 17 – Source chaude – Silfra
Ce matin j’étais super content d’aller explorer un tunnel de lave, Víðgelmir. Il fait beau et chaud, j’arrive sur place il n’y a personne. L’idéal.
Jusqu’à ce qu’une fille qui lézardait au soleil ne me dise qu’il me fallait obligatoirement un guide pour entrer dans le tunnel… je n’en ai pas… désillusion. Je n’ai plus qu’à faire demi-tour, car impossible de trouver un guide.
Mon 2e objectif du jour est d’aller trouver une rivière chaude sauvage, non indiqué et dans un endroit plutôt vaste. Je sais seulement qu’on y accède en traversant une rivière en marchant sur un tuyau rouillé. C’est assez maigre comme indices.
La source chaude
Je roule vers l’endroit que je pense être bon, après différentes recherches sur internet (2 pour être honnête. Dont un site répertoriant la flore Islandaise) qui donnent le nom de la rivière principale et une approximation… Un vrai jeu de piste.
Je finis par trouver un chemin sur la droite dans un endroit paumé et où je ne vois aucune rivière secondaire… je le tente et je tombe sur un énorme tuyau rouillé… ça sent bon.
Un vrai parcours du combattant, il faut que j’évite de glisser si je ne veux pas finir quelques mètres plus bas dans l’eau. Le tuyau passé, je pars dans les herbes hautes à la recherche d’une source chaude.
C’est finalement en plein prairie que je tombe sur un cours d’eau qui en effet est chaud, avec une petite zone « baignade » mais très petite et très très peu profonde.
L’incroyable cascade de Glymur
La seconde partie de journée va être plus amusante et sportive. Aller voir la cascade de Glymur. Une cascade dingue, digne d’un célèbre film sur les dinosaures. C’est la cascade la plus haute d’Islande.
Ce qui est chouette c’est que le sentier est super bien balisé, il faut passer une rivière en marchant sur des cailloux puis longer/monter le canyon sur sa gauche. Le paysage devant, derrière et en dessous et vraiment dingue. Il faut éviter d’avoir le vertige car le canyon est très très profond.
Il commence à pleuvoir légèrement (habituel en fin de journée), donc hâte de retourner dans ma cabane roulante.
Je reprends la route vers Silfra, ou plus précisément le parc national de Þingvellir dans lequel est la faille de Silfra. Je pose le 4×4 là pour la nuit, on verra demain si la météo est plus clémente.
Jour 18 – Gulfoss – Stong – Lave
La météo n’est pas clémente du tout. Il a plu des cordes cette nuit et il pleut encore un peu ce matin, donc je vais quitter la région pour trouver une météo plus sympa.
Je file à Gulfoss que je n’avais pas vu à mon premier passage ici il y a quelques jours. Une énorme cascade qui fait partie des plus sympa à voir.
À la recherche de la ferme Stong
En regardant ma map, j’ai vu un spot : Stong.
En cherchant, ça semble être un site archéologique d’une vieille ferme viking. Ça me plait !
En arrivant sur place, je me rends compte que ce n’est pas un site archéologique, mais une reconstitution de cette fameuse ferme qu’ils auraient retrouvé. Le site semble être ailleurs.
Toujours est-il que cet endroit est vraiment à voir ! Pour 2500 Isk, on accède à la ferme et à l’intérieur où l’on voit l’agence des fermes de l’époque viking. C’est vraiment très intéressant à voir et c’est super grand à l’intérieur !
En sortant, je décide d’aller trouver le site archéologique. Je tente par une première route, carrément une F road même, plein de terre et de boue et au bout… un gros gués ! Mince ! Il va falloir que je rebrousse chemin et trouve l’autre passage…
Puisque la journée semble être sous le signe de l’eau (il pleuviote), je décide de m’amuser dans les flaques énormes et recouvrir ma voiture de boue. Ça lui fera un gommage.
La vraie ferme
Je finis par trouver un endroit pour garer la voiture à côté de ce qui semble être le site de Stong. Il y a un gros gués là aussi que j’hésite à prendre… mais on va la jouer sage et utiliser le pont.
Les fouilles sont protégées de la pluie et des touristes par une grosse structure, mais ils ont eu l’intelligence d’y mettre de grandes vitres pour que l’on puisse voir les fondations depuis l’extérieur.
Sur le retour, je découvre un petit vallon caché, juste incroyable ! On dirait un décor de film tellement il y a tout. Les petites cascades, les arbres, les rochers dans l’eau, la lumière… bref, magique !
Les récentes coulées de lave
Je décide de pousser loin pour aller à la recherche des coulées de lave de 2021, 2022, 2024. Sur les groupes facebook, on lit de tout, beaucoup s’interrogent sur comment y aller et beaucoup donnent des infos diverses et variées.
Après 1h30 de route, me voici au fameux « P2 » (Parking 2). Il pleut, il y’a du vent, mais l’idée n’est pas de rester trop longtemps, juste de comprendre comment l’endroit fonctionne.
En quelques minutes je tombe sur la lave sèche mais fumante encore (des fumerolles s’échappent par endroits). Attention le parking est payant, pensez-y.
Comme la météo semble ok demain, je vais aller poser le 4×4 plus haut sur un autre parking qui semble être un autre bon point de départ.
Jour 19 – Lave – Þingvellir
Je ne sais pas si c’est le fait d’être au bord de la côte, mais j’ai le droit à un ciel sans nuage et donc un joli lever de soleil. Un bon matin pour aller gravir le Litili-Hrutur, depuis lequel je pourrais observer la coulée de 2023.
Je démarre du parking « P1 » pour commencer le sentier qui m’emmènera normalement jusqu’au bout. La première partie est la coulée de 2021 avec plusieurs endroits où ça fume encore. La 2022 est impressionnante car on marche à côté, on peut même monter dessus (un hélicoptère de tourisme vient la survoler à très basse altitude).
Le dernier tronçon n’est plus balisé, donc il faut se fier à sa carte jusqu’au sommet de Litli-Hrutur. Depuis là haut, le vent souffle fort mais le spectacle est impressionnant. o-On voit l’étendue des coulées. C’est dingue de se dire que tout viens des cratères et qu’il doit y avoir des mètres d’épaisseur de lave..
Une pause dej en haut et je redescends en m’arrêtant sur la coulée de 2021 pour m’y balader et faire des photos. Assez dangereux car la lave reste friable donc ma jambe passe au travers 2 ou 3 fois…
Le parc de Thingvellir
Vu l’heure (13h30) et qu’il fait beau, je vais remonter jusqu’à Silfra en espérant que la météo se maintienne. Le parc Þingvellir (Thingvellir), est l’ancienne capitale d’Islande, donc un endroit très important. Cet endroit a d’intéressant le fait d’être au creux d’une faille géologique. On voit clairement le déplacement qu’il y a eu entre les plaques.
Il y a pas mal de choses à y faire : Silfra, la cascade Oxarafoss, Almannagja (la faille), le mur (la parois de la faille), etc.
On peut facilement y rester une journée ou deux s’il fait beau. Personnellement je n’y reste que l’après-midi, puis je reprends la route avec le paysage du parc qui défile sous les couleurs du soir.
En redescendant vers le Sud, je réfléchi à faire Thorsmork demain. S’il ne fait pas beau, ça ne servira à rien… Je vais aller à Hvolsvollur qui est le « village » de départ pour aller vers Thorsmork. La météo de demain semble ok, donc je vais dormir ici cette nuit et booker un bus tout terrain pour y aller (mon 4×4 ne fera pas l’affaire apparemment).
Jour 20 – Thorsmork
Aujourd’hui je vais dans un endroit qui m’a donné du fil à retordre : Thorsmork. En préparant ce road trip de 3 semaines en Islande, j’avais du mal à comprendre comment y aller, où commencer, y aller avec ma voiture ou pas, par où commencer le trek de Thorsmork, un peu peur de rater le meilleur sommet pour voir la vallée. Bref, un peu perdu, donc je me suis dit que je verrais sur place.
Le départ se fait à 9h40 à la station service de Hvolsvollur.
J’ai booké un gros bus de la compagnie Trex. Je ne l’ai pas tenté avec mon 4×4 car vu les gués, je n’avais pas envie de laver l’intérieur de ma voiture avec l’eau de la rivière.
Visiblement je suis tout seul… je demande à un type qui nettoie son bus s’il sait où je peux trouver le bus de Trex… C’est lui. Il me dit que beaucoup ont annulé car ils avaient peur de la météo, mais me rassure sur le beau temps là bas… On verra bien.
Sur ses conseils, je commencerai la rando par le camp de Húsadalur. Qui est aussi le premier arrêt de ce bus.
Survivre aux gués
Je comprends assez vite pourquoi le 4×4 n’est pas recommandé (je l’ai compris quand j’ai vu le bus de toute façon…). Il y a une quinzaine de gués plus profond les uns que les autres.
En réalité, à partir du 3 ème il faut un 4×4 et à partir du 10 ème il faut un brevet de 25 m nage libre. Profond, chaotique et du courant. Il y a sur le bord du chemin un réservoir de voiture… visiblement une opération à coeur ouvert d’un 4×4 qui y a laissé des plumes.
Si jamais le 10 ème gués ne vous a pas arrêté, enclenchez le mode sous-marins sur le 13 et 14 ème gués.
Bref… prenez le bus.
Le trek de Thorsmork
Húsadalur est un camp où l’on peut poser sa tente (ou dormir à l’intérieur du baraquement), ce sera mon point de départ pour cette grosse journée de rando.
Au niveau du camp, pas super facile de trouver son chemin, mais je finis par repérer un sentier avec un piquet blanc, je vais tenter ça. Ca semble être bon, car d’après ma carte, je me retrouve sur le bon sentier.
Je vise l’ascension de Valahnúkur pour commencer. Le tronçon le plus hard de la rando, mais je pense que d’en haut, la vue sera dingue. La montagne n’est pas très haute, 465 m, mais ça grimpe fort (continuer de suivre les piquets blancs).
En effet, la vue là haut est époustouflante (ça vaut le coup d’utiliser ce mot). On a une vue à 360° sur la vallée. Je vois le glacier, les montagnes, les méandres des rivières en contre bas, les différentes couleurs de la palette qu’offre l’Islande.
Quelques photos, une barre de céréales, un peu d’eau et je reprends le chemin vers Langidalur, qui sera la 2e étape (assez rapide : 30 mn). Langidalur est le 2e camp de Thorsmork. Bien moins grand, il y’a surtout un baraquement avec des chambres à l’intérieur. C’est le bon endroit pour une pause déjeuner.
Rando dans le coeur de Thorsmork
Cet après-midi, je pars explorer le coeur de Thorsmork en partant sur le sentier bleu pour rejoindre Snorraríki. Je passe devant la paroi des dates (drôle d’endroit avec des gravures de dates souvenirs remontant jusqu’au début des années 1900).
Je prends ensuite le sentier rouge en suivant « Landmannalaugar / Hamraskogar ». Je prends ensuite la direction de « Basar 3,5 km » au niveau des panneaux explicatifs puis le croisement d’après, je continue à suivre les piquets rouges.
Là, maps.me décide de ne plus me géolocaliser, google map non plus, et la carte des panneaux n’est pas précise donc je prends le mauvais chemin et je me perds un peu… Le balisage passe du rouge au jaune… je comprends plus rien.
Je finis à la boussole pour essayer de me remettre sur le chemin, ce que je vais arriver à faire mais ça m’aura fait un beau détour. Ça permet de visiter le coin en tout cas…
Il faut faire gaffe sur le chemin, car des groupes de VTT bombardent et ne penseront pas à vous, sachez-le.
Après 2h30 de marche, je reviens au camp de Langidalur. J’hésite à rejoindre le 3e camp : Basar, mais le temps passer à trouver un passage dans les méandres de rivières font que je n’aurais pas le temps d’y arriver à temps. Ça n’est pas le camp le plus intéressant apparemment, donc pas bien grave.
La navette arrive (à Langidalur) en fin d’après-midi et le retour avec les gués, la lumière du soir et cette plaine immense est juste sublime.
Ce que je pense de Thorsmork ?
À choisir, en comparant le spot et le prix, Landmannalaugar est plus intéressant car gratuit, multitude de trek et de paysages dingues. Ce qui n’enlève rien à la splendeur de Thorsmork. Donc si vous êtes pris par le temps et/ou budget, Landmannalaugar sera la bonne idée.
Jour 21 – Hafnarfjörður – Plage et dernière lave
Pour cette dernière journée, je vais aller voir les derniers spots de la péninsule et essayer d’aller sur la dernière coulée de lave.
Je vais couper la péninsule du Sud au Nord en m’arrêtant en premier à Hafnarfjörður qui est un spot de bain bouillonnant. Assez sympa à faire, avec une petite ascension du mont Hverafjall qui offre une jolie vue.
Je vais manger sur la plage du lac Kleifarvatn. Mon dernier repas et l’occasion de faire un petit feedback sur cette incroyable aventure !
Récente coulée de lave
Pour atteindre les dernières coulées de lave, je dois prendre la route 41 puis la 43 qui s’arrête net car la lave a mangé la route au niveau du carrefour avec le Blue Lagoon. Le gouvernement a mis des panneaux indiquant qu’en cas d’accident ou mort nous sommes responsables. Ça mets dans l’ambiance.
La zone d’éruption reste protégé par l’armée, impossible d’y accéder comme ça.
Marcher sur cette lave est assez fun (je ne devrais surement pas dire ça) car ça craque et le paysage est complètement mort… très étonnant. Effectivement, je passe une fois à travers et pour le coup, c’est plus profond que le dernier champ de lave. Ma jambe y passe entièrement.
Ma fin de journée se termine chez Blue Car Rental pour rendre la voiture. Check-out rapide, pas de dégâts constaté.