3 semaines en Islande, avec dans cette partie de mon voyage, des canyons, des baleines et des moutons !
Sommaire
- 1 Jour 8 – Stuðlagil – Geirsstadakirkja
- 2 Jour 9 – Borgarfjarðarhöfn – Modrudalur
- 3 Jour 10 – Detifoss – Selfoss – Versturdalur – Raudholar – Asbyrgi
- 4 Jour 11 – Detifoss – Cercle polaire – Husavik
- 5 Jour 12 – Baleines – Région de Myvatn
- 6 Jour 13 – Myvatn – Leirhnjúkur – Grjótagjá – Dimmuborgir – Godafoss
Jour 8 – Stuðlagil – Geirsstadakirkja
Je sors du fjord avec la brume du matin. Il y a normalement de jolies cascades à voir, mais le temps ne le permet pas. La route est pleine de lacets donc assez stressant de ne pas voir à plus de 10m.
Je m’arrête sur le bord du chemin pour prendre des barres de céréales dans le coffre et un son m’inquiète… un bruit d’air qui s’échappe… mon pneu arrière… la tuile…
Il me reste quelques bornes avant d’atteindre la ville… ça devrait le faire si je traine pas trop.
J’appelle l’agence de location pour savoir s’ils ont un garage partenaire. Ils me dirigent vers un garage de la ville (Egilsstadir).
Problème, aujourd’hui c’est le premier lundi d’aout et c’est donc la fête des commerçants (donc la majorité des magasins sont fermés…). Je vais devoir attendre demain pour avoir une nouvelle roue, je vais rouler avec celle de secours (qui fait très bien l’affaire).
C’est marrant, c’est la seule pièce extérieure de la voiture qui est propre ! On comprend tout de suite que j’ai crevé.
Un canyon et des églises
En attendant demain, je vais aller voir le canyon de Stuðlagil. Un des plus connus et photogénique. Je deviens très parano sur les cailloux sur lesquels je roule maintenant.
Je commence par un petit détour par le village Seydisfjordur pour voir la rue Nordurgata. Cette drôle de rue colorée avec une jolie église au bout. Il ne fait pas super beau donc pas trop de monde.
Sur le chemin, je m’arrête à l’église Kirkjubæjarkirkja, qui serait une des plus vieilles d’Islande (XVIe siècle). Elle est ouverte, je peux me glisser à l’intérieur et grimper à l’étage pour surplomber la salle. On sent que le lieu à une âme, c’est prenant, on imagine facilement les cérémonies et messes qui ont pu y passer ces dernières centaines d’années.
À 10mn de là, il y a une petite église viking qui daterait de l’an 1000 (Geirsstadakirkja). Reconstruite comme à l’époque c’est surprenant de voir la taille, on ne peut y tenir qu’à 6 ou 8 à mon avis. Je ne peux pas entrer dedans, mais par la fenêtre on distingue l’étroitesse du lieu.
La belle surprise du coin c’est dans un virage que je la découvre : Jokla, un joli canyon avec une eau turquoise !
Le plus beau canyon d’Islande ?
Stuðlagil, enfin ! Il est surement l’un des spots les plus connus en Islande. Un incroyable canyon de basalte avec une belle rivière dont les couleurs changent en fonction de l’ensoleillement.
Après 25 mn de marche, je peux descendre au bord de l’eau, littéralement sur les colonnes de basalte. Je me sens tout petit… un peu comme dans ces films façon Seigneurs des anneaux ou Games of Thrones où les personnages paraissent petits face à des structures immenses.
Les couleurs sont tellement variées. Le gris / noir / orange de la roche avec le vert de l’herbe et le bleu de l’eau.
Il ne faut pas aller du côté camping, mais de l’autre côté de la rive (sinon la vue ne sera pas aussi sympa et on ne peut pas descendre au bord de l’eau).
Il faut maintenant que je retourne en ville pour aller au garage à la première heure demain matin. Je vais me trouver un petit parking discret dans une zone pavillonnaire.
Jour 9 – Borgarfjarðarhöfn – Modrudalur
Début de journée au garage. Les mecs sont très rapides et vue la quantité de pneus qu’ils ont, pas difficile de comprendre quelle est la panne numéro un en Islande. 30 mn pour mettre une mèche dans le pneu : 55 €.
L’assurance Platinium couvre les crevaisons, mais pas la classique (ils sont malins).
Je compte me rendre à Borgarfjarðarhöfn, LE spot à macareux en Islande ! En y allant, sur la route 94, je croise la cabane blanche où vivait un ancien artiste Islandais (Kjarvalshvammur). Très rustique.
Un peu plus loin, nouvel arrêt mais celui-là, tout simplement incroyable ! La petite cabane verte… si vous la croisez… arrêtez-vous y impérativement. Vous n’êtes pas prêt ! Je ne vous en dis pas plus…
LE spot de Macareux ?
Borgarfjarðarhöfn, j’avoue que je m’attendais à plus sauvage (c’est le souci des blogs qui édulcorent beaucoup les endroits pour cacher une déception qui apparemment n’a pas sa place sur instagram ou les blogs…). Il y a 2 pontons accessibles, tout le monde est amassé dessus, les macareux sont proches et nombreux, mais ça n’est pas un endroit calme. Ca perd énormément de son charme.
Je ne dis pas qu’il ne faut pas y aller. Mais il faut être conscient que ça ne sera pas le paradis imaginé (ou alors essayer d’y être très tôt le matin). En comparaison, je préfère clairement les falaises de Dyrholaey.
Retour à Studlagil
Le chemin du retour est assez sympa car je longe la côte et le temps est au beau fixe. Voulant traverser les plaines, je vais aller m’enfoncer un peu dans les hautes terres et comme il faut beau, je retourne à Studlagil qui est quasiment sur la route, les couleurs changent en fonction de la luminosité et couleur du ciel. Je suis curieux de voir ce que cela donne avec du beau temps.
C’est en effet chouette, mais étonnamment, la luminosité atténue un peu les contrastes des rochers et de l’eau (qui devient verte claire).
En coupant un peu à travers les terres, je vais jeter un oeil à la ferme en tourbe de Sænautasel qui a l’air sympa à voir. Une ferme encore utilisé recouverte de tourbe. l’entrée est payante et on peut y dormir.
L’étonnant camp de Modrudalur
Je vois sur la carte, plus loin dans les terres, un camp, Modrudalur. Il me faut 45 m dans le désert poussiéreux pour y arriver. Je vais le tenter car à part de la poussière il n’y a pas grand-chose ici pour dormir.
De loin, j’ai l’impression d’halluciner tellement c’est beau. Une sorte d’oasis de verdure au milieu des cailloux et de la poussière du désert. C’est un peu un spot à baroudeur (moto, camion, solo traveler). L’ambiance est assez marrante en fin de journée, ça étale des cartes sur les tables, ça échange les bons plans et ça fait l’état des lieux des accidents du jour…
Je pensais continuer la route, mais cette grosse journée m’a épuisé. Je vais rester ici et profiter du coucher de soleil incroyable (oui ça fait beaucoup de superlatif dans ce chapitre) !
Jour 10 – Detifoss – Selfoss – Versturdalur – Raudholar – Asbyrgi
Nuit à 5°, malgré la doudoune et le bonnet j’allume un peu la voiture pour mettre le chauffage et me rendormir.
C’est une journée que j’ai eue du mal à planifier, car en me renseignant, tout laissait penser que ça allait être compliqué, mal indiqué, etc. hors pas vraiment, c’est assez simple en réalité.
Detifoss est à 45 mn de route de Modrudalur (route 1 puis 862). C’est la plus grosse cascade d’Islande et une des plus grosses d’Europe. Je pense que même l’Athabasca Falls, dans les Rocheuses au Canada, n’était pas aussi importante.
Selfoss est à une centaine de mètres de Detifoss. On y accède facilement à pied, mais pas très loin, car on est bloqué par un cordon.. de ce côté là en tout cas…
L’idéal pour les voir tranquillement c’est d’y aller pour 9h. Il y a beaucoup moins de monde, car les bus de touristes ne sont pas encore arrivés.
Versturdalur
Versturdalur était le point noir dans mon organisation du jour. Assez difficile à comprendre sur le papier/blog, mais finalement facile.
Cet endroit est une grosse coulée de lave avec un large canyon que l’on peut longer et une jolie montagne rouge à l’extrémité. Il y’a plusieurs endroits à voir là-bas : Karl et Kog, Raudholar, Kirkjan, Trollid…
En arrivant au parking, à droite, il y a un petit chemin (sentier V5) pour aller voir Karl et Kog (2 rochers qui sont sensés représenter 2 trolls figés. Il faut avoir de l’imagination). En 30 mn ça se fait, mais honnêtement, c’est pas incontournable.
Après le parking, il y a une rando, pour le coup bien plus sympa à faire. Elle fait passer enter les blocs énormes de lave jusqu’à Raudholar.
Raudholar est une montagne rouge sur laquelle on peut monter. Couleur dû à la présence de fer dans la terre.
En revenant de Raudholar, je ne trouve pas « l’église de lave »… j’ai pourtant arpenté 2 fois le chemin… bizarre. Je trouve par contre Kirkjan qui y ressemble mais n’est pas censé être THE église. Ça reste étonnant à voir, car on pénètre clairement dans une coulée de lave.
Trollid est une des choses à voir à Versturdalur. Une formation de basalte très jolie.
Attention, les spots sont assez mal indiqués, c’est pas toujours simple à suivre.
Il n’est que 14h, j’ai encore toute l’après-midi pour explorer Asbyrgi !
Asbyrgi
Asbyrgi est une gorge, à seulement 25 mn de Versturdalur, qui a été formé suite à l’érosion de son ancienne et énorme cascade. Cela a formé une falaise de 120m de haut sur laquelle on peut se balader. C’est un des endroits que j’ai le plus hâte de voir tellement ça paraît irréel.
On peut soir marcher en haut sur la falaise (3h de marche), soit se balader dans le parc d’Asbyrgi. Je vais commencer par le haut.
Pour accéder au sentier du haut, c’est un peu la chasse au trésor. Il faut prendre le sentier à gauche de la station-service (vous ne pourrez pas la rater). Commencer quelques mètres sur le sentier AS, puis rapidement après, il y a un petit escalier à droite qu’il faut descendre puis prendre à gauche en suivant la direction : Versturdalur.
Ça parait compliqué lu comme ça, mais vous verrez, sur place, c’est simple.
Les 3/4 de la marche se fait dans les buissons, on ne voit pas vraiment le paysage, mais ensuite la vue est incroyable (il ne faut pas avoir le vertige). Au bout du chemin, on peut rejoindre Versturdalur qui est à 8,4 km. Ca peut faire une belle (et énorme) rando.
Une vue dingue
Le parc est en bas, sous mes pieds, c’est assez dingue. En explorant un peu, je tombe un bassin d’une eau cristalline qui alimente le lac du parc. C’est l’idéal pour une pause déjeuner.
En reprenant le chemin, je regarde le parc et là, un type se met à jouer « Amazing Grace » à la trompette. Avec la reverb de la gorge, c’est incroyable.
Pour rejoindre la station-service il faut reprendre le même chemin et à un moment, on peut descendre directement dans le parc via un escalier puis une corde en rappel.
Le parc d’Asbyrgi (en bas) est chouette à faire aussi, avec ce beau lac et quelques ballades à faire.
Jour 11 – Detifoss – Cercle polaire – Husavik
Aujourd’hui, c’est le Nord qui m’attends.
Je vais commencer par aller voir Detifoss depuis l’autre rive, car j’ai cru voir sur la carte un chemin qui m’y emmènerait. Depuis la 864 et 890, j’arrive à m’approcher de la cascade, je laisse la voiture et je finis à pied. Maps.me annonce 1h20 alors qu’il ne faut que 35 mn.
Ce côté est impressionnant, car je peux être au plus près de la cascade et je peux même aller plus loin jusqu’à Selfoss où là, je peux être bien plus proche des cascades et apprécier ce spot dingue.
Aucun touriste, car difficile d’y accéder en bus, c’est vraiment agréable de ce côté de la rive.
Le Noooord
Je pars vers le Nord. Comme j’ai prévu d’aller voir les baleines demain à Husavik, j’ai un peu de temps aujourd’hui.
Je traverse des plaines et des lacs, je ne croise personne jusqu’à Raufarhofn, où se trouve Arctic Henge. Arctic Henge est une grosse construction moderne en chantier. Un peu déçu car je m’attendais à quelque chose d’abouti et d’impressionnant. Dans quelques années, ce projet fou sera surement quelque chose de sympa à voir.
Cercle Polaire Arctique
Je suis curieux de pousser encore plus dans le Nord pour voir ce qu’il s’y passe. Et bien il ne s’y passe rien, car il n’y a rien… c’est désertique, il y a des oiseaux et quelques moutons (ils sont partout !).
Je m’arrête manger mon sandwich au bord de l’eau et je me rends compte que je viens de dépasser le Cercle Polaire Arctique… je ne savais même pas que l’Islande avait un bout dedans…
En repartant, je crois un homme qui… ramasse des champignons. Improbable !
Rejoindre Husavik
Je passe par la ville de Kopasker, où il n’y a pas grand-chose. C’est étonnant car cette petite ville est très calme, très austère.
En rejoignant Husavik, je découvre les falaises de la côte qui sont magnifiques. On peut même y croiser quelques macareux.
Husavik est le spot numéro un en Europe pour voir les baleines et un des meilleurs au monde. Toute la ville semble être dédié à ça. Agence pour voir les baleines, musée, port, bateaux…
Je vais poser la voiture au camping d’Husavik après être allé faire le plein de course au Netto de la ville. Magasin étonnant où tous les employés ont l’air d’avoir 16 ans !
Jour 12 – Baleines – Région de Myvatn
À Husavik, je compte réaliser un de mes rêves, voir des baleines ! J’ai booké hier un tour avec Gentle Giant (une des 2 plus grosses agences de la ville et moins cher que North Selling). Ils ont un truc marketing qui dit « si vous n’en voyez pas, vous pouvez revenir gratuitement ». Ils sont tellement sur d’eux, que ça doit arriver rarement.
Le bateau part vers le large, sous une micro pluie, du froid et on est tous à scruter la surface pour voir un petit geyser d’eau dû à la respiration des baleines. C’est ce geyser qui est intéressant car ça veut dire que la baleine est en surface. Dés que l’on voit sa queue, c’est qu’elle plonge et c’est fini on la revoit plus.
Le tour dure 3h et il faut prévoir des vêtements chauds malgré la combinaison qu’ils donnent. Les gros bateaux ont une plateforme en hauteur, c’est un bon point de vue pour mieux observer l’eau.
Baleines ou pas baleines ?
J’ai vu 9 baleines, pas très proches mais suffisamment pour apprécier. Une a même à moitié sauté (je me contente de peu !).
Le midi ça sera fish and chips (mon premier !) à 25€ au Naustid, un vieux restaurant très sympa.
Le Musée d’Husavik est super intéressant à visiter. Il nous en apprend beaucoup en 1h / 1h30 sur les baleines et la chasse à la baleine dans la région. Bien adapté aux enfants.
Comme il n’est pas trop tard, je vais essayer d’aller explorer dés cet après midi la région de Myvatn où il y a pas mal de choses à faire.
Myvatn
Le lac de Viti sera ma première ballade dans cette région très volcanique. Un joli lac turquoise dans le cratère d’un volcan qui nécessite de grimper un peu, mais ça prend 15 mn donc ça va. Il y a un petit parking au pied.
J’ai envie de monter en haut du Krafla, juste à côté, mais le temps couvert me fait dire que je risque de ne pas voir grand-chose. En haut du cratère de Viti on peut rejoindre le chemin menant en haut du Krafla, qui nécessite de passer sous les tuyaux de la station géothermique.
Le chemin est simple au début et ensuite ça se gâte très fortement avec une pente à 50% ! Comme je m’y attendais, je ne vois pas grand-chose d’en haut… et je me prends une belle averse… ça faisait longtemps !
Les bains de Hverir
Hverir est une bonne surprise. Un spot de marmites bouillonnantes d’où se dégage une grosse odeur de souffre. Les couleurs sont très belles avec du blanc, du gris, du orange, du marron…
La boue grisâtre des marmites est dû à la dissolution de la roche et de la terre par les vapeurs de souffres. Vapeurs crées par l’accumulation d’eau de pluie dans ces puits extrêmement chauds.
Jour 13 – Myvatn – Leirhnjúkur – Grjótagjá – Dimmuborgir – Godafoss
Le champ de lave de Leirhnjúkur est un des plus impressionnant que j’ai vu car on peut se balader dans la lave durcie mais fumante et voir des cratères (sans lave évidemment) de près.
À certains endroits on peut voir la vallée dans laquelle s’est écoulée ces milliers de tonnes de lave !
En prenant le premier sentier, on arrive sur les sources de souffre. Il faut continuer vers la droite pour faire le grand tour, ou monter vers la gauche pour faire la petite boucle.
La grotte mystérieuse
Grjótagjá, ça ne vous dit rien ? Pourtant vous l’avez surement déjà vu sans le savoir. C’est en effet une grotte qui « apparaît » dans la série Games of Thrones. Je le mets entre guillemet car ça n’est pas vraiment exacte. La grotte est bien la vraie (la cascade par contre ce sont des effets spéciaux), mais la baignade n’a pas eu lieu dans la grotte, car la baignade est interdite (puis l’eau est à 43°).
La grotte est incroyable et clairement un des spots les plus surprenants d’Islande.
Je reprends la route pour pas longtemps, car Hverfjall n’est qu’à 10 mn. C’est un gros volcan dont on peut faire le tour en 30mn. C’est pas transcendant mais ça fait une belle rando.
Une géologie unique
Dimmuborgir est juste à côté. C’est un parc immense de mini volcans de vapeur dans lequel on peut facilement se balader en 1h30 / 2h. Les formations sont impressionnantes et étonnante.
Il faut comprendre que sous le site il y a (avait ?) un lac souterrain et avec la pression de la vapeur, celle-ci remonte pour s’échapper à la surface, passe par une coulée de lave liquide et en remontant, elle forme une cheminée (l’eau refroidissant la lave sur son chemin).
J’ai suivi le sentier rouge, puis la boucle verte et je suis rentrée par le sentier bleu (qui est plus complexe car plein de rochers).
L’avantage de Myvatn, c’est que tous les spots sont les uns à côté des autres. Je continue la route jusqu’à Skútustaðagígar qui est un champ de cratères qui a le défaut de ne pas être très visible vu d’en bas. Mon drone va me permettre de comprendre l’originalité de l’endroit.
Les cascades du Nord
Je vais terminer la journée en allant voir Godafoss. Une des cascades les plus connues d’Islande. Ça n’est qu’à 40 mn de route en prenant la 844. On peut se balader à droit ou à gauche du canyon.
À gauche, on peut aller jusqu’au bord de l’eau alors qu’à droite on peut mieux voir la cascade.
J’ai envie d’aller me perdre dans les profondeurs de la région, donc je vais remonter la 842 jusqu’à ce que je puisse plus avancer. La F26 qui prend la suite de cette route est costaude. Il va me falloir passer en 4×4 car c’est pas simple.
J’arrive à une nouvelle cascade que je ne connaissais pas : Aldeyjarfoss.
Ils indiquent qu’il faut passer des gués, mais pas d’inquiétude, les gués sont bien plus loin.
La cascade est assez impressionnante, entourée de colonnes de basalte. Ça lui donne un petit côté mystérieux, perdue au fond de cette campagne.
Il y a une autre cascade, Hrafnabjargafoss, plus loin sur la piste, que j’irai voir demain matin.