3 semaines en Islande – 1/3

3 semaines en Islande, c’est ce que je vais vous raconter dans ce très long article en 3 parties, qui reprend jour après jour mon parcours.

Sommaire

Quand y aller ?

Juin est l’idéal (moins de touristes) mais de Mai à fin août c’est la bonne période.
Attention : Été ne veut pas dire canicule et tong.

En hiver c’est visitable aussi, il va faire froid et certaines routes ne seront pas accessibles (très bien pour faire le sud).

Fuseau horaire

En Islande, il y a 2h de moins avec la France.

Besoin d’un VISA ?

Si vous êtes français, pas besoin de Visa. Juste un passeport ou carte d’identité.

Comment y aller ?

En avion depuis Paris il faut compter 3h30 de vol.

Louer une voiture

Louer une voiture ou un 4×4 en Islande est l’idéal pour se déplacer 3 semaines en Islande. Si vous faite 1 semaine, une citadine peut être suffisante.
Le 4×4 permettra de passer dans beaucoup d’endroits où les citadines seront bloquées. Les gués par exemple.

Vous pouvez le faire en ligne avant votre arrivée (il est conseillé de s’y prendre bien en avance pour avoir le choix dans les modèles).

Je suis passé par Blue Car Rental, vraiment une très bonne compagnie. Réactive, sérieuse et flexible (même si leur frais de dossier pour la gestion des amendes est cher… mais c’est pareil chez les autres…).

Je vous propose même maintenant un code promo chez eux qui vous fait économiser 5% sur la location (quasiment 80 / 100€ !).

Budget

En solo, dormant dans le 4×4 et mangeant lyophilisé le soir et sandwich le midi.

En 2024, le taux était de 1€ = 151,85 Isk

• Avion : 316€
• Voiture : 236 025 (1540€)
• Course (sandwich, boissons…) : 20 243 (133€)
• Essence : 82 402 Isk (538€)
• Parking : 8200 (54€)
• Musée : 8500 (56€)
• Excursion bateau / bus : 55 490 (364€)
• Pneu crevé : 8990 (59€)
• Amende : 8240 (54€)
• Nourriture lyophilisée : 165,42€
• Total : 3279€

Camping ou pas camping ?

That is the question.

Les campings sont souvent bien équipés et entretenu. Si vous avez un beau budget, vous pouvez dormir en bungalow, mais ça coute vite cher.

Le fait de dormir dans sa voiture ou sur un parking permet de faire des économies et donc de voyager plus longtemps.

Vous pourrez aussi dormir sur une aire de camping et donc vous affranchir de la taxe de parking (10 / 15€). Ca permet de bénéficier de douche et toilettes.

Personnellement, j’ai dormi dans le 4×4 (grosse économie de camping). Le confort n’étant pas mon besoin premier… J’avais quand même pris la carte camping au cas où, mais pas eu besoin plus de 2 fois.

Parking

C’est un des points sensibles en Islande. La quasi-totalité des lieux sont gratuits, mais le parking est payant (avec l’application Parka généralement).

Je conseille de payer car avec les caméras, ils savent si vous avez payé. Et si ce n’est pas le cas, ils envoient l’amende majoré x2 à votre loueur et votre loueur majore x2 également… donc pour un parking à 1000 Iks, ça fini à 4000… « J’ai beau être matinal, j’ai mal ».

Jour 1 – La Péninsule de Reykjavik

Arrivé à 23h30 à l’aéroport, j’ai fait le choix de dormir dedans en attendant l’ouverture du loueur de voiture Blue Car Rental. C’est un petit jeu du chat et la souris avec les agents de l’aéroport qui n’aime pas trop cette pratique.

Je récupère la voiture à la première heure. Un Dacia Duster 4×4 qui va devenir mon meilleur ami durant 3 semaines.

Je n’ai rien repéré à visiter dans l’Ouest de la péninsule, donc je vais y aller et je verrais bien.

Reykjanesta

Je tombe sur le plus vieux phare de l’île. Le phare de Reykjanesviti. Il y a des explications sur son histoire au pied du bâtiment.
Spot qui m’amène à pousser un peu jusqu’au bout du chemin et découvrir l’impressionnante falaise de Reykjanesta. Petite balade le long de la falaise.

Gunnuhver et Brimketill

Gunnuhver c’est des sources chaudes dans lesquelles il ne vaut mieux pas se baigner… Le temps se gâte un peu et le spot suivant, Brimketill, est censé être une piscine naturelle, mais je ne vois que des vagues énormes qui s’écrasent sur les rochers.

Impossible d’aller plus loin vers Grundavik à cause de la récente éruption volcanique qui bloque le passage. Je reviens sur mes pas, direction Reykjavik et je passe devant le pont qui relit les 2 plaques géologiques (Europe et Amérique). C’est original, mais pas fou. C’est un petit pont qui relit 2 blocs de roches. Donc difficile d’apprécier l’originalité du lieu.

Gullfoss et Geysir

Je décide de rejoindre Gullfoss / Geysir à 180 km d’ici pour y passer la nuit. Il faut prévoir 1h30 de route.

Sur le chemin, il y a le petit cratère Kerid qui est devenu un lac (entrée à 600 Iks). Le tour se fait assez rapidement, 30 mn et c’est assez sympa.

Geysir qui est juste à côté est intéressant à faire, je n’avais jamais vu de geyser, donc surprenant. Pas d’inquiétude si vous ratez un geyser, il y en a toutes les 2 ou 3 minutes. Un sentier permet de monter en haut de la petite montagne et donc surplomber le coin. La vue est très sympa d’en haut.

Comme je commence à piquer du nez, je m’arrête au camping Skjol pour la nuit (nuit à 333 Iks / douche : 500 Iks)

Je découvre la nuit Islandaise…

Au camp, j’ai la surprise de découvrir un Mercedez Benz Sprinter 4×4 modifié. C’est un minivan monté sur des roues monstrueuses qui comportent chacune un système de gonflement/dégonflement automatique. C’est aberrant ! Mon Dacia pourrait entrer dans ce monstre…

Le soleil se couche vers minuit et se lève vers 4h… autant dire que la nuit est courte… pas encore l’habitude de ce « soleil de minuit » et je m’endors très difficilement.

Jour 2 – Haifoss – Landmannalaugar

Pas besoin d’expliquer pourquoi je suis debout assez tôt… Il va falloir que je prenne l’habitude. Le petit dej englouti, je pars sur Haifoss qui est une incroyable (et ma première) cascade de… 128m de haut !

En 20 mn on peut descendre au pied de la cascade en prenant un petit chemin assez sympa.

Comment y aller : Depuis Skjol / Geysir, prendre la route 30, puis la 32 et enfin la 327 (ou 332). Il faut compter 1h30 dont 20 mn de sentier où on roule à 25 km/h.

Maintenant, l’idée est de rejoindre de la mythique vallée de Landmannalaugar en prenant la route 32 puis la 208, pour y passer la nuit.
Je vais devoir passer en mode 4×4 car le chemin n’est pas simple. Pour arriver au camp, il faut emprunter une F Road (la 224).

Les F Road sont normalement interdits aux non 4×4 car routes compliquées avec possiblement des gués à passer, du sable ou des gros cailloux.

Découvrir un canyon par hasard

En Islande, j’ai vite compris qu’il fallait être attentif aux chemins, traces ou voitures arrêtées sur le côté. C’est souvent signe d’un spot secret à découvrir.

C’est le cas avant d’arriver dans les environs de Landmannalaugar, un petit chemin que je suis et au bout duquel je tombe sur un canyon incroyable : Sigoldugljufur. L’endroit est digne d’un film d’aventure.

De mes 3 semaines en Islande, je ne reverrai pas un paysage aussi surprenant !

La piste pour mener au camp est longue et lunaire. Une piste de terre noire ! Depuis Haifoss j’ai mis 3h30…

Landmannalaugar

Les 2 gués à passer pour arriver au camp se font assez facilement. Je suis plutôt prudent car ce sont mes premiers.

Pour passer les gués, il faut réussir à estimer la profondeur, avancer doucement et surtout ne pas caler.

Certains s’arrêtent après le premier gué car le 2^nd est plus profond. Pas d’inquiétude, un petit chemin mène au camp ensuite.

Trek de Blahnukur

Je pose le 4×4 et je pars directement me faire un trek de 2h (la Blahnukur). Il part du camp et mène en haut du mont Blahnukur.
Je pars à droite du Blahnukur en suivant les piquets saumons puis tourner à gauche en suivant les piquets jaunes (c’est bien balisé).

La vue sur les montagnes colorées est juste incroyable. Je n’ai jamais vu un truc pareil. Dans ce sens du trek, la vue est meilleure.

Retour au camp où la source chaude naturelle (qui est une rivière) me fera un bien fou ! La température va de 20 à 40 degrés (difficile de sortir de l’eau car dehors il doit faire 10°).

Jour 3 – Landmannalaugar – Skogafoss

Ljotipollur est un volcan sur lequel on peut grimper. Je pose donc la voiture un peu après la sortie du camp de Landmannalaugar, pour faire le trek jusqu’au volcan. Les piquets bleus emmènent jusqu’en haut du cratère.

Je fais aussi le tour du cratère qui vaut le coup car de l’autre côté on voit la vallée et les méandres des rivières (ou est-ce une caldeira ?).

Attention, ça peut souffler terriblement là-haut. Je me suis retrouvé à 45° face au vent.

C’est une rando assez facile qui se fait en 3h.

Les cascades du sud

Seljalandsfoss est une cascade où l’on peut passer derrière. Un site assez touristique, mais qui se fait assez rapidement (parking payant). En marchant quelques dizaines de mètres, on tombe sur une autre cascade, Gljufrabui, tout aussi originale, car elle est dans une « grotte ».

Go à Skogafoss

Pour quitter la vallée, je conseille à 2000% la F road F225.
Pour le coup, impossible en citadine car passage complexe et 2 gués. Cette route est vraiment belle, beaucoup de tronçon plat et rapide à rouler. Alternance de plaine et de champs de lave. Ça a été ma plus belle route en 3 semaines.

J’aurais aimé m’arrêter à Thorsmork mais la météo ne semble pas top donc je reviendrais dans 2 semaines en espérant que ça soit plus clément.

Je roule jusqu’à Skogafoss, une des plus grosses cascades d’Islande qui dégage une puissance impressionnante.
Mais il y a en réalité plusieurs cascades à voir sur ce site : après le sommet, il suffit de longer la rivière pour voir les autres. Au fond, loin, il y en a 2 très chouettes.

Je me prends ma première grosse averse… malgré mon poncho, je suis imbibé et j’ai froid. Je suis content…

Pour voir les cascades, il faut prévoir environ 1h (peut-être un peu plus quand il fait beau).

Il pleut tellement et la luminosité étant un peu tombée (il est 19h), que je décide de dormir sur le parking de la cascade. Il faut payer le fait de passer la nuit ici (la fille du camp passe de voiture en voiture pour récupérer l’argent).

Jour 4 – Jokulsa – Épave du DC3 – Dyrholaey – Reynisdrangar – Thakgil

Ce matin, je repère sur la carte une cascade à quelques minutes à pied. Cascade qui va me plonger dans le film Jurassic Park : la cascade Kvernulfoss.

Après ce petit réveil en douceur, sur la route, je vois un gros glacier, je bifurque pour aller voir ça rapidement et je me retrouve finalement à marcher jusqu’à me retrouver dessus. Le glacier tombe dans un lac immense : le lac Jokulsa.

Je veux aussi aller voir la célèbre épave de l’avion DC3 qui est posé sur l’immense plage de sable noir.

Je laisse la voiture au parking et prend la navette (pas envie de marcher 30mn sous la pluie. La trempée d’hier soir ma découragé pour la journée)… mais je paye 20€ la navette… pigeon.

L’épave est là, dans un décor assez mystique avec cette brume et ce sable noir. Malheureusement, pas mal de monde ont abimé l’épave. Certains voulant récupérer un morceau (câble, pièce, etc.) d’autre en gravant leur nom, d’autres en posant un sticker… faudra m’expliquer l’intérêt un jour…

Bref, le spot est vraiment sympa quand même et comme le pigeon a payé pour un aller/retour avec la navette… je l’utilise pour le retour.

La surprise à Dyrholaey

Dyrholaey et ses grandes plages de sable noir.
Le temps n’est pas dingue, donc difficile de profiter à 100% mais la vue est cool et à ma grande surprise, je vois mes premiers Macareux ! C’est magnifique comme oiseau. Je ne m’attendais pas en voir ici.

L’étrange plage de Reynisdrangar

À 20mn de Dyrholaey, il y a Reynisdrangar (Black Beach) avec sa belle falaise en basalte.
Il y a beaucoup de monde et je ne comprends pas tout de suite pourquoi. Je finis par comprendre que le grand jeu de cette plage et de s’approcher au maximum du bord de l’eau… et de courir quand la vague arrive… sauf qu’une fois sur 2, des touristes se retrouve rattrapé par les vagues et tombent dans la flotte.

L’objectif de ce soir est d’arriver à Thakgil. Ce n’est qu’à 30km mais je n’arrive pas à savoir si je vais pouvoir y accéder même avec le 4×4. Le site des routes me dit que c’est oui/non… on verra.

La route est assez chouette, j’ai l’impression d’entrer dans un nouveau monde tellement les paysages sont différents. C’est d’ailleurs là qu’ont été tourné des scènes de Games of Thrones. Le mode 4×4 est clairement utile. J’arrive au camp de Tarkgil vers midi.

Thakgil

Il n’y a pas grand monde donc je pose ma voiture au milieu du camp pour être tranquille.

Il y a 3 treks au départ du camp, je pars sur le sentier rouge (le chemin commence à droite de la grotte servant de salle à manger). Il me faudra 1h30 pour atteindre la pointe de la falaise et tomber sur cette incroyable vue sur le glacier avec ses cascades gigantesques !

C’est ce glacier qui s’est effondré entrainant la rupture de la route 1 il y a 2 jours…

Le chemin est assez rapidement mal balisé, donc maps.me va m’être d’une grande aide ! Je tâtonne un peu sur la fin, mais bon, je devrais retrouver mon chemin au retour.

Avec une journée complète, on peut faire la boucle rouge en entier. Il parait que c’est vraiment sympa, mais la météo m’empêchait d’être trop gourmand.

La nuit est à 2500 Iks ici et le camp est super bien géré par une fille aux petits soins de tout le monde ! C’est une immense plaine au milieu des montagnes, on se sent privilégié d’être là tellement on est peu nombreux.

Attention : on capte très mal la 4G/5G ici

Si vous faite 3 semaines en Islande, ça peut être un bon coin à explorer durant un ou deux jours.

Jour 5 – Fjaðrárgljúfur – Dverghamrar – Skaftafell – Svínafellsjökull – Hofskirkja

Aujourd’hui ça va être sport. Je vais faire quasiment toute la côte sud.

Comme il fait beau ce matin, je retourne voir les falaises de Dyrhólaey qui sont bien plus chouettes par beau temps et j’ai une belle vue dégagée sur la plage !

Route dans l’autre sens pour aller au canyon de Fjaðrárgljúfur, qui est un des plus beaux canyons d’Islande. On voit clairement le travail de millions d’années d’érosion.

Pensez à passer au 3 viewpoints. Toilettes sur place. Parking : 1000 ISK

Pour passer le temps

La cascade de Stjórnarfoss est une jolie cascade, mais il ne faut pas faire le trajet juste pour elle.

A 200m de là, après le pont, dans un prés, il y a un endroit étonnant : Kirkjugólf. C’est une plateforme au sol, en basalte, donc composé de multiples blocs hexagonaux.

Foss à Sidu, pas loin de là, est une jolie cascade aussi. Il y a une propriété privée, donc impossible de s’avancer très loin.

Un autre site très intéressant : Dverghamrar. Ce sont des formations géologiques de basalte, de plusieurs mètres de haut, qui permettent de comprendre comme elles se forment.

Skaftafell

Skaftafell est un très gros site où il y a différentes balades à faire, vues sur le glacier et cascades. Le glacier Skaftafellsjokull est magnifique !

Je me motive pour faire le sentier rouge (S6 et S5). En 25mn j’arrive à la cascade Svartifoss (une super cascade donc les blocs de granit donnent l’impression d’aller vers le bas plutôt que vers le haut) et 25mn de plus pour arriver au glacier (puis 40mn pour redescendre). Vue sur le lagon, différentes couleurs de roche, d’herbe et de glace… et un joli arc-en-ciel pour terminer le tableau !

La rando est très cool à faire, sans forcer sur l’allure. Le chemin de gauche est relativement simple, mais l’autre partie, fait mal au pied, pleins de cailloux, boue, eau… pas simple.

Parking payant (1000 IKS) avec caméra

Deux pour le prix d’un

Je vais voir l’autre glacier, Svínafellsjökull, à 30mn de marche du bord de la route. La pluie s’invite, fortement… le poncho est de sorti. Ce qui est cool c’est que je peux toucher les icebergs depuis le bord du lagon.

Astuce : pour avoir une belle vue sur le glacier, il faut longer la paroi rocheuse à gauche après le panneau explicatif. Attention, c’est pas simple.

La route m’emmène à un des plus beaux endroits que j’ai vus ici, une petite église à moitié enterrée, avec des tombes sans pierres. En fin de journée les lumières sont très belles.

Je vais pousser jusqu’à Hoftn pour tenter de voir le lever de soleil sur la mer demain matin. 1h10 de route, j’arrive à 22h30, le temps est horrible. Je pose la voiture sur un petit endroit à flanc de falaise avec vue imprenable sur la mer. Aux premières loges !

Je ne sais pas pourquoi, mais toute la nuit je suis bêtement obnubilé par la pluie qui tombe et qui pourrait créer un glissement de terrain. Je décide en pleine nuit de reculer la voiture pour l’éloigner du bord.

J’aurais fait 350 km de route aujourd’hui !

Jour 6 – Jokulsarlon – Diamond Beach – Hoffellsjökull – Village Viking

Bon, matin brumeux… pas de lever de soleil ! Dommage, le spot était idéal.

Journée glaçons

Donc je retourne dans le sud direction le lagon de Fjallsarlon avant d’aller voir celui de Jokulsarlon. Je me balade une trentaine de minutes au bord du lagon pour voir les gros icebergs.

En allant vers Diamond Beach, je m’arrête sur la gauche pour aller voir le lagon Jokulsarlon, qui est immense. Il donne sur le glacier Breidamerkurjokull qui est juste monstrueux. Il n’y a pas grand monde, car pas répertorié sur maps.me ou google map. Tout le monde va au gros point touristique un peu plus loin après le pont.

Pour comprendre le spot de Diamond Beach, il faut savoir qu’il est découpé en 3 au niveau du pont :

• Le Lagon de Jokulsarlon (la partie touristique du lagon)
• Diamond Beach (les glaçons sur la plage)
• Vestri-fellsfjara (je sais pas…)

Diamond Beach est un des endroits les plus touristiques d’Islande. C’est là que certains icebergs ou gros morceaux de glace viennent s’échouer et fondre après être passé sous le pont. Pour beaucoup de touristes c’est la fin du trajet, ils feront demi tour pour revenir sur la capitale.

Jokulsarlon est très touristique à cet endroit. C’est intéressant à voir car on voit les Icebergs d’un peu plus haut. Je n’y reste pas longtemps.

Vestri-fellsfjara n’est pas le spot le plus fou, je vois juste Diamond Beach de loin et l’impressionnant courant de sortie du lagon.

Le parking est payant, vous n’avez besoin de payer qu’une seule fois pour les 3 parkings.
En 1h vous devriez pouvoir faire les 3 spots.

Un glacier discret

Hoffellsjökull n’est pas bien indiqué. C’est pour ça que je check beaucoup maps.me le soir et que je reste attentif aux petites routes sur les côtés. Et ça aurait été dommage de passer à côté car ce lieu est magnifique, calme et sans touristes.

En reprenant la route, je croise la première voiture de police en 6 jours ! Il y a tellement peu de criminalité sur l’île qu’il n’y a pas de présence policière.

Un village fake ?

Je suis tenté d’aller voir le Village Viking. J’ai lu des avis contrastés, donc je suis curieux. Je pense qu’il n’y a de vieux que le nom car ça semble être un décor de film abandonné…

En continuant le chemin on arrive sur la plage de sable noir avec les mottes d’herbes. C’est assez original et sympa à voir.

Attention si vous allez plus loin, le 4×4 est fortement recommandé sinon vous allez vous enliser. Je m’enlise en 2×4 et suis obligé de passer en 4×4 pour m’en sortir.

Tout au bout du sentier je vais voir les Lions de mer (visible sur le rocher dans l’océan).

Pour ce soir, je pense pouvoir rejoindre les environs de la réserve naturelle de Hvalnes. Sur le bord de la route il y a des milliers de cygnes, c’est très impressionnant !

C’est la tempête ce soir. Vent, pluie, brume… je vais poser la voiture sur un petit parking à l’écart de la route pour cette nuit car ça devient compliqué de conduire.

Jour 7 – Hengifoss – Fjord de l’Est

La réserve naturelle de Hvalnes est surement chouette à faire quand il fait beau. Là c’est encore couvert. Normalement, la météo devrait s’arrange un peu à partir d’aujourd’hui.

Je quitte donc les montagnes pour longer la côte à la découverte de mon premier fjord.

Hengifoss

Pour rejoindre Hengifoss, je vais manger 150 km de jolies routes.
Arrivé à la cascade, histoire de souffler, je me prends une petite soupe de mouton, typiquement Islandaise : un bouillon avec des morceaux de mouton et des légumes. Super bon !

Je grimpe jusqu’à la cascade en longeant la paroi de gauche. Elle est vraiment belle vue d’en bas. Vertigineuse avec ses parois aux strates rouges. Le paysage que je découvre en redescendant est vraiment sympa avec le canyon que l’on voit mieux de ce côté.

Il s’agit maintenant de se ravitailler. Je vais à la grosse ville du coin, Egilsstadir, pour faire de l’essence et des courses. Il y a des magasins discount « Bonus » où l’on trouve de tout et pas cher. Pratique pour pas faire de sandwich à 40€.

Fjord de Brekka

Prochain arrêt, le fjord où il y a le village de Brekka. La météo est encore un peu pluvieuse avec de la brume. Sur le chemin, il y a une épave de bateau. Un ancien bateau transportant du matériel militaire américain.

Je décide d’aller au plus loin que je peux dans le fjord et je tombe par hasard sur une jolie cascade : Heljarfoss. À mon avis ce n’est pas la plus visitée du pays vu comment me regarde un des habitants un peu étonné.

Le petit village de Brekka est mignon. Vraiment loin de tout, c’est impressionnant de se dire que des gens vivent là, toute l’année !

Je vais poser la voiture en bout de village, au bord de l’eau. C’est là que je me pose la question des marées dans les fjords… du coup je recule un peu la voiture.

La marée dans les fjords est très légère. La variation peut être de quelque centimètre et rarement plus d’un demi-mètre.

Ce soir, ça sera saucisson épicé à l’apéro et une cannette de « Maltextra » (c’est pas fou. Une sorte de bière sans alcool au miel…).

Durant ces 3 semaines en Islande, j’aurai essayé différentes choses à manger… jamais très convaincu…

Voici la 2e partie de mon road trip de 3 semaines en Islande